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mardi 20 novembre 2012

Un touriste mexicain, avec trois drones dans ses bagages, interpellé à l'aéroport de Ben Gourion

Un touriste mexicain, avec trois drones dans ses bagages, interpellé à l'aéroport de Ben Gourion...

À l'aéroport Ben Gourion un touriste mexicain a été interpellé. On a trouvé dans ses valises deux petits drones, des avions télécommandés en pièces détachées. Dans les trois valises du ressortissant mexicain on a trouvé entre autres des moteurs, des ailes et des caméras. Le touriste a été arrêté pour interrogatoire et le matériel confisqué. Signalons tout de même qu'il ne s'agit pas de jouets. La police affirme que les trois avions télécommandés sont extrêmement professionnels et sophistiqués et peuvent voler sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres. Le touriste prétend qu'il est venu en Israël pour faire réparer ses drones. Il a fourni l'adresse d'un Israélien qui devait l'accueillir à l'aéroport. Pour l'heure, la police vérifie ces informations. On se demande également comment il est parvenu à faire passer ses valises en soute sans être détecté par les service de la sécurité d'El Al.

(Kol Israël, le 20-11-2012 rapporté par www.renseignor.com)

Piraterie maritime message d'avertissement capté en HF

Capté sur 12709 khz (station brésilienne PWZ33) en mode numérique pactor :

"0424/12

INDIAN OCEAN - EAST AFRICA - SOMALIA COAST AND MOZAMBIQUE CHANNEL VESSEL
HIJACKINGS HAVE BEEN REPORTED IN
AREA BOUND BY:
25-S 032-32.00E
26-05.00S 077-53.00E
08-13.00N 077-53.00E
16-52.00N 054-10.00E
12-58.00N 042-43.00E
BRAZILIAN SHIPS TRANSITING INSIDE THE AREA SHOULD INCREASE ADDITIONAL
SECURITY MEASURES AND PROCEDURES - AS TO AVOID PIRACY ATTACKS - KEEPING A
HEIGHTENED STATE OF VIGILANCE. PS HAVE BEEN USING - IN SOME CASES -
PREVIOUSLY HIJACKED SHIPS AS BASES FOR FURTHER ATTACKS. THEY HAVE BEGUN
TARGETING FISHING TRAYLERS - PRIVATE YACHTS AND TUGBOATS TO USE AS MOTHER
SHIPS TO TOW SMALLER ATTACK BOATS FARTHER OFF SHORE IN ORDER TO EXPAND
THEIR RANGE.SINCE IS INFORMATION OF FALSE DISTRESS CALL TO LURE THE
MERCHANT TRAFFIC CLOSE THAT AREA, CAUTION SHOULD BE TAKEN ON ATTENDING
THOSE SORT OF CALLING.VICTIMIZED VESSELS HAVE REPORTED ___
SPEED BOATS MEAS"

vendredi 16 novembre 2012

Les réseaux sociaux, arme de guerre au coeur du conflit Israël-Hamas

Le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, où l'offensive israélienne Pilier de défense est entrée vendredi dans son troisième jour, se déroule aussi sur un autre terrain : les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Les forces de défense israéliennes (IDF-Tsahal) et les militants du Hamas s'affrontent à coups de tweets virulents, version moderne de la guerre psychologique destinée à tenter d'influencer l'opinion. Mercredi soir, peu après avoir lancé l'offensive en tuant le chef de la branche armée du Hamas Ahmad Jaabari au cours d'un raid aérien, l'armée israélienne a annoncé sur ses comptes officiels Twitter anglophone, francophone et hispanophone une "opération de grande envergure contre des sites et responsables terroristes dans la bande de Gaza".

L'armée a ensuite diffusé sur YouTube une vidéo de dix secondes du raid contre Ahmad Jaabari, prise d'avion. Google, propriétaire de YouTube, a dans un premier temps supprimé jeudi matin cette vidéo, avant de la remettre en ligne. Les Brigades al-Qassam ont répliqué sur leur compte en anglais, considéré comme la page officielle de la branche armée du Hamas : "Vous avez vous-mêmes ouvert les portes de l'enfer." Peu après la mort d'Ahmad Jaabari, l'armée israélienne a diffusé une photo du chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, avec la mention "ELIMINE", ce qui a suscité de très nombreuses réactions, de joie tout comme d'indignation.

Bataille de hashtag

L'armée israélienne et ses partisans tweetent sous le mot-clé (en anglais) "#IsraelUnderFire" ("Israël sous les tirs"), tandis que de nombreux Palestiniens utilisent un hashtag différent (en anglais), "#GazaUnderAttack", ("Gaza attaqué"). Depuis l'opération israélienne Plomb durci à Gaza entre fin 2008 et début 2009, Internet est devenu "une zone de guerre supplémentaire", estime le lieutenant-colonel Avital Leibovich. La porte-parole de Tsahal dit apprécier particulièrement Twitter, "formidable outil" pour diffuser directement et rapidement des informations.

Elle est aussi directrice du département "Médias interactifs" des FDI, créé il y a seulement deux mois et comptant une trentaine de militaires, spécialistes de l'écriture et de la mise en page sur le Web et les réseaux sociaux. Avital Leibovich va d'ailleurs quitter en février prochain ses fonctions de porte-parole pour se consacrer uniquement à ce département, signe de son importance pour l'armée. De fait, "on ne gagne plus des conflits comme celui-ci" uniquement "sur le terrain". On le gagne aussi "par l'intermédiaire de l'opinion publique", relève Tamir Sheafer, responsable du programme de communication politique à l'Université hébraïque.

Désinformation

Loin des slogans d'autrefois sur les murs de Gaza, le Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien a lui aussi suivi le mouvement, avec des comptes fréquemment actualisés sur Twitter, YouTube, Facebook et un site internet en plusieurs langues. Des SMS sont par ailleurs envoyés aux journalistes pour les informer au fur et à mesure des tirs de roquettes. Selon Nader Elkhuzundar, un Gazaoui de 25 ans, le déferlement d'informations et de rumeurs sur les réseaux sociaux a atteint "un nouveau degré de guerre psychologique".

Pour cet utilisateur prolifique, "Twitter nous donne une voix, mais il y a en même temps beaucoup de désinformation. C'est un outil qu'il faut utiliser avec précaution, parce que là-dessus, il y a beaucoup de bruit." Natan Sachs, du cercle de réflexion indépendant Brookings Institution à Washington, met lui aussi en garde contre un excès de "buzz". Les comptes Twitter "peuvent être utilisés sans précautions, et il y a un danger d'exagérer les choses", note-t-il. Et en définitive, c'est la politique suivie qui importe, et non les tweets, souligne Natan Sachs.

Source : http://www.lepoint.fr/monde/israel-et-le-hamas-s-affrontent-sur-twitter-16-11-2012-1530057_24.php