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jeudi 20 septembre 2012

Un étudiant fabrique et envoie un satellite pour moins de 250 euros !

L'Espace n'est pas seulement réservé aux infrastructures disposant des milliards de dollars. Un étudiant britannique a réussi à envoyer un satellite avec 250 euros. Son APN a d'ailleurs pris des photos de la Terre.
Cet étudiant britannique de 19 ans peut faire pâlir la Nasa puisque le jeune homme a réussi à envoyer son propre satellite à 33 592 mètres d'altitude. Il était composé d'un ballon d'hélium et d'un appareil photo. L'objectif étant de prendre des images de la Terre depuis le ciel. Son projet nommé HABE (High Altitude Balloon Experiments) est le 5e et c'est le seul à avoir atteint une hauteur si impressionnante. Cet engin est artisanal, mais il a été confectionné avec soin puisqu'il a résisté à des températures de -63 degrés. Adam Cudworth est âgé de 19 ans et suit des études à l'Université de Nottingham. Il a donc fabriqué son satellite avec une boîte à chaussures, un APN et une caméra qu'il a acheté 37 euros sur le site marchand eBay.

Il est également composé d'un ballon d'hélium et d'un GPS lui permettant de savoir où il se trouve. Un micro-processeur et un émetteur radio sont présents sur sa petite machine qui lui a permis de réaliser des photos assez incroyables. Elles sont comparables à celles obtenues avec un vrai satellite qui a coûté plusieurs millions d'euros. Pourtant, ce Britannique a réussi son lancement pour un montant de 250 euros. Adam Cudworth a donné tous les détails de la fabrication au journal The Telegraph, il explique qu'il lui a fallu « environ un an juste pour mettre au point son projet, en raison notamment des règlements et des contraintes techniques liées aux températures extrêmes et l'altitude ».

Pour envoyer son « satellite », il a également dû demander une autorisation à la CAA (Civil Aviation Authority). Après son vol, le jeune homme l'a récupéré, il était tombé dans un champ à environ 60 km de son domicile « Il lui a fallu 2h20 pour atteindre son altitude maximum de 33 592 mètres, explique Adam Cudworth, il est ensuite redescendu en 40 minutes, je l'ai retrouvé 48 kilomètres plus loin dans un champ grâce à un système GPS ». Il avait pensé à le munir d'un parachute pour l'aider lors de sa chute puisque le ballon d'hélium avait explosé. Il a conçu son engin lorsqu'il avait du temps libre. Face à cette réussite, il ne s'arrête pas là et réfléchit à la conception d'un appareil encore plus perfectionné « je travaille sur un petit planeur autonome en mousse mousse équipé d'une caméra ». Le jeune homme est également en Une de la presse britannique, il n'a pas l'attention de changer de section, mais il veut bien aider les autres à réaliser le même projet.


mardi 18 septembre 2012

Pic d'activité messages stratégiques marine russe

Depuis quelques jours, des "amateurs éclairés" d'écoutes radioélectriques ont remarqué une augmentation significative des messages stratégiques ( strategic flash messages ) de la marine russe en HF, en particulier sur 16111 khz en mode numérique 36-50 mais également en morse.

mardi 11 septembre 2012

La drague sur Facebook, une technique d’espionnage des talibans

De plus en plus d'insurgés talibans se font passer pour de jolies femmes sur Facebook afin de soutirer des informations cruciales aux soldats ou à leurs proches, rapporte le Daily Mail australien.

Dans un rapport publié par le gouvernement australien, les troupes de la coalition ainsi que leurs familles et amis sont appelés à la plus grande vigilance quant à leurs activités numériques.

Selon le gouvernement australien, une majorité des soldats et autres employés qui officient pour le ministère de la défense n'ont aucune connaissance des risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux. Ainsi, un internaute non averti peut aisément accepter une demande d'ami sur Facebook venant d'un inconnu ou même d'un usurpateur. "La plupart d'entre eux sont incapables de déceler les faux profils qui parviennent à capter des informations personnelles en usurpant l'identité parfois d'un ami d'enfance ou d'un camarade d'école", explique le rapport.La fuite d'informations a priori anodines telles que le nom, le grade et le lieu où se trouve un soldat peut avoir de graves répercussions sur les opérations de terrain en cours ou sur la sécurité des militaires. "Très peu de personnes connaissent la pratique du data mining, exploration de données, et comment il est possible d'analyser les comportements de gens en observant leurs publications sur le réseaux sociaux au fil du temps", alerte le rapport. La fonction de géolocalisation, présente sur de nombreux sites, souvent à l'insu des internautes, est un facteur de risques particulièrement important. "Bien trop souvent, je vois des militaires qui postent des informations ou des photos permettant de les identifier clairement, de savoir à quelle unité ils appartiennent et où ils se trouvent", déplore Peter Hannay, expert en sécurité informatique à l'université Edith Cowan. "Les données de localisation peuvent être récupérées et vendues à n'importe qui", rappelle-t-il.
Dans son rapport, le ministère de la défense australien recommande que les familles et amis des soldats soient formés et préparés aux dangers des réseaux sociaux. La question est également abordée lors de briefs de sécurité auxquels assistent les troupes. Sur certaines bases militaires, on évoque même une interdiction totale des réseaux sociaux aux soldats. Mais avant d'en arriver à de telles extrémités, le ministère de la défense a annoncé qu'il travaillait à la publication, pour le mois de
décembre, de lignes de conduites précises à adopter sur les réseaux sociaux.

Source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/09/10/007-la-drague-sur-facebook-une-technique-despionnage-des-talibans/#xtor=RSS-32280322?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter



jeudi 6 septembre 2012

La censure internet de retour en Tunisie ?

L'expression était tombée aux oubliettes depuis la révolution. Ben Ali avant même mis fin à la mission d' « Ammar 404 » un jour avant de partir. Entité virtuelle née de l'imagination des internautes tunisiens aux pires heures de la censure, c'est une contraction d' « Ammar », personnage fictif, et de l'erreur « Not Found 404 », signature de l'ex censeur du net. Mais voilà que celui-ci reprend du service, à en croire le ministre de tutelle du web, déterminé du moins à faire un premier pas en ce sens.

La suite : http://www.lecourrierdelatlas.com/322005092012Tunisie-Vers-un-retour-d-Ammar-404.html

lundi 3 septembre 2012

Taïwan annonce à son tour le renforcement de ses capacités dans le cyberespace

Le Taipei Times rapporte que le ministère de la défense prévoit de renforcer ses capacités offensives et défensives dans le cyberespace pour faire face aux cyberattaques chinoises, et ce malgré les coupes budgétaires. A l'instar d'autres états, les dépenses militaires dédiées au cyberespace de Taïwan augmenteront, au détriment d'autres secteurs (le quotidien reste ici vague mais évoque une réduction de l'effectif militaire ainsi que des réductions de dépenses "dans d'autres branches de la défense"). De la même manière que Séoul, Taïwan veut développer son Communication Electronics and Information Bureau (CEIB), le cyber command national, tant en personnel qu'en capacités.
Fait intéressant, Taïwan entend également se doter d'un "système expérimental de simulation de cyberguerre" afin de préparer ses troupes à des affrontements contre Pékin. Cela nous renvoie aux systèmes développés par la DARPA en 2010 et par l'USAF en 2012, visant de la même manière à simuler des crises et des affrontements dans le cyberespace pour définir les meilleures conduites opérationnelles.

L'ampleur de ce projet envoie à elle seule un message fort à la Chine, affirmant que Taïwan n'a pas peur d'affronter la PLA sur le terrain (dématerialisé) du cyberespace. Message renforcé par cette déclaration insérée dans le Budget prévisionnel du National Security Bureau (l'équivalent de la DGSE/DCRI taïwanaise), qui affirme que les systèmes de l'île ont été la cible d'un million d'attaques entre janvier et juin (2012?), mais que "toutes ces attaques ont été détectées et repoussées avec succès" .

Source : http://cybergeopolitik.blogspot.fr/2012/09/taiwan-annonce-son-tour-le-renforcement.html

dimanche 2 septembre 2012

Google engineer finds British spyware on PCs and smartphones

Two security researchers have found new evidence that legitimate spyware sold by British firm Gamma International appears to be being used by some of the most repressive regimes in the world.

Google security engineer Morgan Marquis-Boire and Berkeley student Bill Marczak were investigating spyware found in email attachments to several Bahraini activists.

In their analysis they identified the spyware infecting not only PCs but a broad range of smartphones, including iOS, Android, RIM, Symbian, and Windows Phone 7 handsets.

The spying software has the capability to monitor and report back on calls and GPS positions from mobile phones, as well as recording Skype sessions on a PC, logging keystrokes, and controlling any cameras and microphones that are installed.

They report the code appears to be FinSpy, a commercial spyware sold to countries for police criminal investigations. FinSpy was developed by the German conglomerate Gamma Group and sold via the UK subsidiary Gamma International. In a statement to Bloomberg, managing director Martin Muench denied the company had any involvement.

Article complet : http://www.theregister.co.uk/2012/08/31/finspy_gamma_polcie_spying/